… et la santé, surtout !

Le miracle qui sauve le monde, le domaine des affaires humaines, de la ruine normale, « naturelle », c’est finalement le fait de la natalité, dans lequel s’enracine ontologiquement la faculté d’agir. En d’autres termes : c’est la naissance d’hommes nouveaux, le fait qu’ils commencent à nouveau, l’action dont ils sont capables par droit de naissance. Seule l’expérience totale de cette capacité peut octroyer aux affaires humaines la foi et l’espérance, ces deux caractéristiques essentielles de l’existence que l’Antiquité grecque a complètement méconnues, écartant la foi jurée où elle voyait une vertu fort rare et négligeable, et rangeant l’espérance au nombre des illusions pernicieuses de la boîte de Pandore. C’est cette espérance et cette foi dans le monde qui ont trouvé sans doute leur expression la plus succincte, la plus glorieuse dans la petite phrase des Évangiles annonçant leur « bonne nouvelle » : « Un enfant nous est né. » (Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne[1])

2024 s’est mal terminée, et 2025 s’annonce pire. Grosse chute de moral ces jours-ci, entre fêtes[2] et mauvaises nouvelles. Mauvaises au sens fort. L’enfant qui nous est né est mort aussitôt après, de froid à Gaza[3] ou noyé au large de Lampedusa[4]. Enfants assassinés par les murs, les mots et les bombes. Assassinés une deuxième fois par le silence des médias, qui ont préféré se focaliser autour 1) du « miracle » syrien (ou la chute d’un dictateur complaisamment toléré depuis des décennies par le concert des nations) 2) d’une tuerie à Magdebourg (perpétrée par un islamophobe proche des néonazis de l’AFD, laquelle a aussitôt transformé la signification de l’événement en charge contre les réfugiés et le soi-disant laxisme des autorités à leur égard) et 3) d’une autre (tuerie) dans le « Vieux Carré » (ou « Quartier français ») à la Nouvelle-Orléans (même tentative de l’innommable Président américain, de transformer la signification de l’événement en menace contre les migrants, et aussi, même « mode opératoire », pour parler comme un flic : en grosse bagnole bien lourde pour écraser un max de gens).

Le moral ne s’arrange pas quand j’entends ces jours-ci la radio me débiter la même litanie : des dizaines de morts à Gaza[5] (et/ou en Cisjordanie), les derniers hôpitaux mis hors d’usage par l’armée israélienne, mais « on n’a jamais été aussi proche d’un accord de cessez-le-feu » – si, si, je vous jure que c’est vrai – enfin, que c’est bien ce que j’ai entendu. Pendant ce temps, l’innommable Premier ministre d’Israël a bénéficié, lui, de tous les soins médicaux nécessaires pour se faire enlever la prostate. Et comme j’ai l’esprit chagrin en ce début d’année, j’ai un peu de mal avec les « Meilleurs vœux » et autres « Et la santé, surtout ! » que l’on m’adresse au détour des rues de la petite ville où j’habite. Je réponds de même, mais n’en pense pas moins… Quoi ? Hé bien, que nous sommes mal barrés, toustes autant que nous sommes. J’en entends qui protestent : « Ah non, pas moi, pas nous, je fais, on fait ceci et cela ! » Ok, je veux bien me contenter de m’adresser des reproches à moi-même, et d’en rajouter sur le thème – « Tu emm… tout le monde avec tes jérémiades, tu n’as qu’à t’en prendre à toi-même et à te bouger le cul pour te sortir de ta spirale dépressive. »

La difficulté à laquelle je fais face, et que je cherche à contourner, c’est que je ne vois guère de « bonne nouvelle » poindre à l’horizon… Je ne peux tout de même pas me contenter de suivre la course « haletante » (ou « passionnante », dixit France Info, ou peut-être France Inter, ou les deux, va savoir) à laquelle se livrent les deux marins en tête de cette compétition dont je veux oublier le nom – si vous le tapez sur un moteur de recherche, vous tombez sur le logo du département de la Vendée, longtemps coaché par l’innommable Philippe de Villiers, auquel succéda un tout aussi innommable : Bruno Retailleau ! Hé oui, une vraie pépinière de fachos, ce bled. Même plus qu’on ne se l’imagine : ce logo, donc, est inspiré de l’emblème du sacré cœur de Jésus, ou du Christ-Roi, soit un double cœur surmonté d’une croix (plus de couronne pour le moment, ce serait anachronique en temps d’« arc républicain », lequel, comme chacun sait, comprend tous les partis politiques sauf la France insoumise. Bref. Ce logo, disais-je, était déjà celui des chouans en guerre contre… la République, justement, et il fut adopté par le dit département de la Vendée le 20 octobre 1943. Avec la couronne. En 1943. Pardon, j’ai roté.

2025… C’était le titre sur cinq colonnes à la une de La Provence du 1er janvier : 2025, sur un vague fond de feu d’artifice. De la pure info, quoi. Accompagnée d’un édito audacieusement titré : « En mouvement » par l’inénarrable Olivier Biscaye, « directeur de la rédaction ». « 2025, enfin ! Tourner la page n’aura jamais autant été espéré. » Ça commence comme ça. Quelle page ? Jusqu’ici, comme dit plus haut, on ne voit guère ce qui pourrait justifier l’emploi de cette expression. Ou alors, il y a la même chose sur chaque page – ce qui est d’ailleurs un peu le cas de ce quotidien régional que la France entière nous envie : si l’on prenait un numéro de l’an passé et un de cette année, en occultant les dates, on n’aurait peut-être du mal à deviner lequel est de quand. Suite de l’édito : « Malgré la parenthèse enchantée des Jeux olympiques… », alors celle-là, de parenthèse enchantée, c’est devenu le pont aux ânes obligé de tous les marronniers de la fin 2024 – les « rétrospectives », hein, comme s’il s’était passé quelque chose qui valait la peine qu’on y revienne oups pardon c’est la spirale dépressive qui se repointe. Ici , elle est complétée (la parenthèse) par : « … et ses jours de fierté collective » – hé, ho ! on n’a pas gardé les cochons ensemble, hein ! De qui se prétend-il porte-parole, çui-là ? je t’en foutrai, de la fierté ! alors que se profilent d’abracadabrantesques jeux olympiques d’hiver à nous fourgués par les innommables Wauquiez et Muselier, respectivement présidents de la région Auvergne Rhône-Alpes et Provence Côte d’Azur (oui, je sais, il aimerait bien qu’on dise Région Sud, mais le Sud vaut tellement mieux que ça !). Biscaye persévère en évoquant une année 2024 cauchemardesque « pour la France ». Et c’est quoi le cauchemar ? C’est « le monde politique » et ses « jeux » qui « ont écarté des radars l’essentiel, les Français et leurs préoccupations, les Français et leurs attentes de solution concrètes pour leur quotidien, les Français et leur désir d’une nouvelle voie cohérente et utile. » Ô Bonne Mère, quel charabia[6] ! Le Rodolphe Saadé[7], là, qui a nommé cette figure d’anchois à la tête de son canard, il ferait bien de lui dire de ranger son stylo (il pond des éditos tous les jours !), vu qu’il l’a nommé pour faire remonter les recettes publicitaires – et faire plus de blé donc et donc pas pour assommer les lecteurs avec cette espèce de langue de bois sans couleur et sans saveur qui envahit tous les espaces médiatiques. « Les Français » – tu sais ce qu’ils te disent, les Français, et aussi, et surtout les pas-Français ? Bon je vous passe le reste, c’est du même tonneau… Par contre, je ne vais pas vous épargner un aperçu des pages 2 et 3  du même numéro de La Provence : « Dans le viseur 2025. 10 rendez-vous à ne pas manquer ». Sur ces trucs « à ne pas manquer », sept relèvent assez directement de ce que l’on pourrait appeler la mise en spectacle réglé (comme on dit la mise en coupe réglée) de la région, avec deux événements de « patrimonialisation », élément indispensable à l’industrie touristique : une expo Cézanne à Aix-en-Provence et l’espérée obtention du label « Grand site de France » pour les gorges du Verdon ; un événement sportif (c’est pas beaucoup, mais on a eu la « parenthèse enchantée », hein, et puis on ne sait jamais ce que va faire l’OM) :  le Tour de la Provence, dont on nous nous dit qu’il se terminera à Arles et « passera une nouvelle fois devant [la très capitalisto-artistique tour] Luma », photo de vélocipédistes devant la chose à l’appui ; le procès pour blanchiment du « Petit bar » – une histoire de bandits corses, c’est bon pour le tirage, ça, coco !; dans le même genre, le tournage de Pax Massilia saison 2 – genre flics contre/et dealers ; justement, à propos de deals en tous genres, les « rencontres économiques d’Aix », dont j’apprends à l’occasion que la vingt-quatrième édition a réuni l’an passé plus de 7 000 participants et 360 intervenants de 45 pays « sans oublier le million de connexions à distance », et tout ça au mois de juillet, quand on pouvait se prélasser à l’ombre d’un tilleul en sirotant un pastis – ces gens sont vraiment dingos ; l’extension des lignes de tramway marseillaises qui sera inaugurée en septembre ; et enfin, le spectacle dit « vivant » (hum…) : la trentième édition des Suds à Arles (« musiques du monde »), le doublé d’Ed Sheeran au Vel’, il n’y était pas encore venu, pensez donc !, et Will Smith au théâtre d’Orange, dont on nous dit que la billetterie ayant été prise d’assaut dès son ouverture début décembre [pour le 31 juillet], une seconde date a été rapidement rajoutée [le 1er août].

En somme, que demande le peuple (selon La Provence) ? Et j’aurais le front de me plaindre, après ça ? Ingrat que je suis !

Baste. Finissons-en, au moins pour ce début d’année, avec ces lamentations. Je viens justement, pendant que j’écrivais ces lignes, de recevoir la lettre d’information de l’Association des Ami·e·s de Maurice Rajsfus[8]. Attention pub !

C’est la lettre n° 22, ce qui ne peut manquer de faire sourire quand on sait que Maurice consacra toute son énergie militante à dénoncer les agissements de la police… Au sommaire : le rappel de la réédition en numérique, déjà téléchargeable gratuitement, du livre Le Pen en gros et en détail. Mais aussi, à partir du 15 janvier, celle du recueil de textes de Maurice Rajsfus et Jean-Luc Einaudi : Les Silences de la police, initialement paru à l’Esprit Frappeur en octobre 2001. Voici comment Maurice le présentait lors de sa sortie[9] :

Au début de l’année, la Préfecture de police de Paris a eu le bon goût de publier un livre intitulé La Préfecture de police au service des Parisiens 1800-2000. Il se trouve que dans cet ouvrage confidentiel, distribué comme cadeau aux entreprises, on a fait ressortir les hauts faits de la police et non les zones d’ombre, et notamment la rafle du 16 juillet 1942 au cours de laquelle 7 000 policiers parisiens ont arrêté 7 000 juifs et le massacre des Algériens le 17 octobre 1961 où plus de 200 Algériens furent tués. Je ne crois pas que l’on puisse raisonner en terme d’échelle : c’était plus grave en 1942 qu’en 1961 ; le problème c’est de savoir si la police est attachée à un service de maintien de l’ordre, de sécurisation ou des tâches de recherche criminelle. Je crois même qu’il y a des circonstances aggravantes en 1961. En 1942, les policiers français ont livré des milliers de juifs à la Gestapo alors qu’en 1961, ils ont été directement les assassins.

On trouve aussi dans cette lettre d’information deux textes de Maurice, extraits de son ouvrage publié en 1987 , Retours d’Israël. « Rédigés il y a maintenant presque 40 ans, ces lignes continuent de résonner avec force, alors que la situation en Israël-Palestine n’a jamais été aussi dramatique depuis la Nakba » dit la Lettre d’information dans sa présentation. Quant à Maurice, en 1984, de retour d’un séjour en Israël, voici ce qu’il écrivait – entre autres : « Oui, décidément, en Israël, les Juifs sont devenus un peuple comme les autres : leurs fascistes sont désormais institutionnalisés. Il ne sera plus possible de les montrer du doigt en plaisantant sur leur originalité.  En Israël, la banalisation a été conduite à son terme. » Et aujourd’hui, j’ajouterai que cette banalisation – cette fascisation – est devenue extrêmement virulente et contagieuse. Car Israël n’est pas pour rien dans la montée des nouveaux fascismes un peu partout en Europe et ailleurs.

D’autre part, après le décès intervenu le 29 décembre de Marcel-Francis Kahn, la lettre d’infos republie, comme l’a fait également Mediapart, une tribune intitulée « En tant que juifs… » publiée dans Le Monde en 2000 et signée par plusieurs dizaines de personnalités dont Maurice Rajsfus et Marcel-Francis Kahn pour protester, une fois de plus, contre la politique israélienne, après la provocation d’Ariel Sharon sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem, qui avait allumé la mèche de la seconde Intifada. Il me semble qu’il vaut la peine de relire ce texte :

CITOYENS du pays dans lequel nous vivons et citoyens de la planète, nous n’avons pas de raisons ni pour habitude de nous exprimer en qualité de juifs.

Nous combattons le racisme, dont, bien sûr, l’antisémitisme sous toutes ses formes. Nous condamnons les attentats contre les synagogues et les écoles juives qui visent une communauté en tant que telle et ses lieux de culte. Nous refusons l’internationalisation d’une logique communautaire qui se traduit, ici même, par des affrontements entre jeunes d’une même école ou d’un même quartier.

Mais, en prétendant parler au nom de tous les juifs du monde, en s’appropriant la mémoire commune, en s’érigeant en représentants de toutes les victimes juives passées, les dirigeants de l’État d’Israël s’arrogent aussi le droit de parler, malgré nous, en notre nom. Personne n’a le monopole du judéocide nazi. Nos familles ont eu leur part de déportés, de disparus, de résistants. Aussi le chantage à la solidarité communautaire, servant à légitimer la politique d’union sacrée des gouvernants israéliens, nous est-il intolérable.

Dans l’escalade de la violence, des actes inadmissibles sont commis des deux côtés. C’est hélas le lot de toute logique de guerre. Mais les responsabilités politiques ne sont pas également partagées. L’État d’Israël dispose d’un territoire et d’une armée. Les Palestiniens des territoires occupés et des camps de réfugiés sont condamnés à vivre sous tutelle, avec une économie mutilée et dépendante, dans une société estropiée, sur un territoire en lambeaux, lacéré de routes stratégiques et semé de colonies israéliennes.

Si la provocation calculée d’Ariel Sharon sur l’esplanade des Mosquées, avec le soutien d’Ehud Barak, a pu mettre le feu aux poudres, c’est que la situation était déjà explosive du fait des manœuvres dilatoires dans l’application des accords d’Oslo, de la poursuite de la colonisation israélienne des territoires, du refus de reconnaître un État palestinien dont la proclamation est sans cesse différée. Il n’est pas surprenant que ces humiliations et ces frustrations accumulées aboutissent à la révolte d’un peuple. Un pas peut-être irréversible est en train d’être franchi. La provocation symbolique d’Ariel Sharon, en accentuant le caractère confessionnel des affrontements au détriment de leur contenu politique, favorise la montée en puissance de forces religieuses extrêmes au détriment des partisans de la paix et d’une Palestine et d’un Israël laïques. Une course au désastre est engagée. Une guerre civile se profile en Israël même entre juifs et arabes israéliens.

Ce n’est pas bien que juifs, mais parce que juifs que nous nous opposons à cette logique suicidaire des paniques identitaires. Nous refusons la spirale mortelle de l’ethnicisation du conflit et sa transformation en guerre de religions. Nous refusons d’être cloués au mur des appartenances communautaires.

Partisans de la fraternité judéo-arabe, nous réclamons la relance d’un processus de paix qui passe nécessairement par l’application des résolutions de l’ONU, par la reconnaissance d’un État palestinien souverain et du droit au retour des Palestiniens chassés de leur terre. C’est par là que la coexistence pacifiée de différentes communautés culturelles et linguistiques sur un même territoire peut devenir possible.

Signataires : Raymond Aubrac, Nurith Aviv, Eliane Benarrosh, Miguel Benassayag, Daniel Bensaïd, Haby Bonomo, Irène Borten, Rony Brauman, Suzanne de Brunhoff, Gérard Chaouat, Bernard Chapnik, Jimmy Cohen, Alain Cyroulnik, Philippe Cyroulnik, Sonia Dayan-Herszbrun, Régine Dhoquois-Cohen, Ruy Fausto, Arie Finkelstein, Jean-François Godchau, Jean Harari, Isaac Johsua, Samuel Johsua, Esther Joly, Janette Habel, Gisèle Halimi, Norbert Holcblat, Marcel-Francis Kahn, Pierre Khalfa, Hubert Krivine, Daniel Liebman, Michaël Löwy, Henri Maler, Sheila Malouany, David Mandel, Marie-Pierre Mazeas, Christophe Otzenberger, Maurice Rajsfus, Jean-Marc Rosenfled, André Rosvègue, Suzanne Saltiel, Catherine Samary, Laurent Schwartz, Michèle Sibony, Corinne Sibony, Daniel Singer, Stanislas Tomkiewicz, Pierre Vidal-Naquet, Jean-Pierre Voloch, Richard Wagman, Michèle Zemor, Patrick Zylberstein.

Et pour finir, toujours dans la lettre d’infos, on peut aussi entendre Maurice témoigner dans le film de Daniel Kupferstein, Pas en mon nom ! La voix des personnes d’origine juive contre la politique d’Israël.

J’ai beaucoup aimé/admiré Maurice Rajsfus de son vivant et je chéris sa mémoire : le (re)lire et réentendre sa voix ont réussi à me remonter le moral. Je vais de ce pas renouveler mon adhésion à l’association – et je vous conseille d’en faire autant. Cela me tiendra lieu de vœu pour 2025.

Ce dimanche 5 janvier 2025, franz himmelbauer pour Antiopées.

[1] Page 314 de l’édition Pocket, coll. Agora, de 1994, avec une préface de Paul Ricœur.

[2] Je ne vous raconte pas le mauvais goût des « décorations » qui enlaidissent notre bourgade sans parler des chants de Noël et des Mickeys grotesques qui l’ont envahie pendant le désormais incontournable marché  éponyme…

[3] Selon l’Agence Médias Palestine, depuis le début de cet hiver à Gaza, huit bébés sont mort·es de froid, les conditions de dénuement tragique de la vie des déplacé·es dans les camps de fortune et l’absence d’électricité ne permettant pas de les réchauffer ou de les réanimer. Le 31 décembre, plusieurs médias palestiniens publiaient ce triste chiffre : plus de 800 nourissons gazaouis ont été tués par Israël avant d’atteindre leur premier anniversaire, depuis le 7 octobre 2023.

[4] Le 31 décembre, vingt migrants ont été portés disparus au large de Lampedusa, dont trois enfants. Selon l’organisation internationale des migrations (OIM), près de 1700 migrants sont morts ou disparus dans cette zone de Méditerranée centrale (cf. infomigrants.net).

[5] D’après le docteur Ghassan Abu-Sittah, médecin chirurgien britannico-palestinien qui a travaillé à Gaza plus d’un mois (après le 7 octobre), le nombre total de morts à Gaza, estimé à près de 46 000 à ce jour par les autorités de Gaza, s’élèverait plutôt à 300 000 (cf. « Un projet génocidaire », Agence médias Palestine, 3 janvier 2005.

[6] Et aussi, comme me le fait remarquer une qui lit par-dessus mon épaule : « Mais c’est du Le Pen dans le texte ! En gros c’est : tous pourris et les Français, les Français, les Français (trois fois dans la même phrase, hein !) » Bah oui, elle n’a pas tort.

[7] Çui-là, on en reparle un de ces quatre, promis juré.

[8] Lisible par ici : https://www.mauricerajsfus.org/2025/01/05/lettre-dinformation-22-janvier-fevrier-2025/

[9] Extrait d’une interview disponible ici : http://1libertaire.free.fr/MRajsfus35.html

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